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| موضوع: la ville de Bou Saada الثلاثاء 12 أكتوبر 2010, 10:11 | |
| Première oasis qu’on rencontre lorsqu’on se dirige à
partir d’Alger vers lSahara, elle est située à près de
270kms de celle-ci . Petite palmeraie de 24 000
palmiers elle comprend 119.000 habitants., achètent à
une tribu de nomades pasteurs, les Bedarna (une
branche Ouleds Naïls) un lopin de terre aux abords d’un
oued et aux pieds du mont du Hodna. Ils y édifieront
les premières maisons et la mosquée d’El Atik
(Ennakhla) à partir de laquelle ils diffuseront
l’enseignement soufi, la science et la sagesse. Ils lui
donneront le nom quelque peu légendaire de Bou Saada
qui lui vaudra l’appellation de cité du bonheur. Pas très
loin, on trouve la Kouba de Sidi Brahim ainsi que le
tombeau d’El Hachemi , fils l’Emir Abdelkader, qui
séjourna à Bou Saada lors de son retour de Syrie où il
fut logé par la famille Chérif, et exprima le vœu d’y
être enterré. Le fils de ce dernier, l’émir Khaled , y
passa son adolescence et eut pour ami Abdelkader
Bisker qui fut pour lui une sorte de demi frère
Bou Saada, avant la colonisation Bien que les premières pierres de la ville aient été
posées au milieu du 13ème siècle par les Gétules
berbères migrants, l’érection réelle de celle-ci
remonterait selon les historiens au lendemain de la
reconquista espagnole de l’Andalousie au 15ème siècle
par les Catholiques. La date de la fondation de la ville
correspondrait donc à celle de l’avènement du beylicat
d’Alger. Deux chefs spirituels venant d’Andalousie qui
ont longuement séjourné à Seguia El Hamra , Sidi
Slimane Ben Rabéa et Sidi Thameur Ben Ahmed El
Fassie désert du Jusqu’à aujourd’hui, la ville est
reconnue comme étant un lieu important de résidence
de lettrés musulmans dont certains conservent encore
précieusement des documents scientifiques et religieux
très anciens. Les amoureux des arts et des lettres lui
vouent une grande affection et un grand attachement
Dans les environs proches de la ville on a retrouvé des
peintures rupestres semblables à celles du Tassili, des
vestiges datant 8000 ans Av. JC ainsi que des ruines
romaines. A partir du 11ème siècle la région devient un
lieu de croisement d’importantes routes commerciales
menant en Afrique, en Andalousie, à Bagdad et à
Damas. A cette même période, (1007-1152)
correspondant au règne des Fatimides, est édifiée à
proximité de Bou Saada et de M’sila, la capitale du
royaume des Hammadite dont subsistent encore
d’importants vestiges dont la kalaa des Beni Hammad.
Erigée dans le Maadhid , elle est un site classé
patrimoine mondial par l’UNESCO en 1980.[1
Les Benou Hilal, tribus de poètes guerriers originaires
du Yémen, après avoir transité par le Soudan,
s’installent aussi au 11ème siècle dans la région et sont
très souvent recrutés en raison de leur maîtrise des
arts de la guerre pour protéger des pillages les
caravanes de commerçants transportant la poudre d’or
du Soudan vers l’Andalousie .
La Zaouïa d’El Hammel affiliée à la Rahmania et fondée
par Sidi Mohamed ben Belkacem, est érigée à l’orée de
la ville. Elle est connue au niveau national et
international pour son rayonnement sur l’Algérie et
l’Afrique subsaharienne et comme un lieu de piété et de
diffusion d’un Islam, inscrit dans la pensée
philosophique des Ikhwan Essafa, celui d’une pratique
religieuse épurée, tolérante et ouverte aux sciences et
à la réflexion, A la mort de son fondateur en 1897, sa
fille Lalla Zeineb dirigea la zaouia jusqu’en 1904
Les citadins de la ville sont d’origines très diverses. S’y
sont données rendez vous, outre les lettrés musulmans
, des familles entières venues d’Andalousie, arabes et
juives ainsi que des soldats protecteurs du dernier roi
de Cordoue Abou Badil, des groupes venus d’Orient,
Bénou hillal , Yéménites, Béni Hammad, Damasquais,
Baghdadis, des Français le plus souvent fonctionnaires
ou enseignants, des familles kabyles liées à la zaouïa
d’El Hammel[2] , ainsi que des berbères travailleurs de
la terre dans les jardins de l’oasis et artisans. Y résident
également des kouloughli en rupture avec la régence
d’Alger.[3] Nombreux sont les habitants de la ville qui
sont les descendants de familles nobles de la kalaa des
Beni Hammad qui s’y sont réfugiées suite à la
destruction de celle-ci.
Les tenues vestimentaires et les coiffures anciennes
sont très spécifiques à la ville et renseignent sur les
origines de la population et sa grande diversité
Selon certains observateurs, l’origine andalouse d’une
partie de la population est aussi attestée par les robes
que portent les femmes. Les volants froncés de el
roppa (la robe) rappèlent étrangement la jupe gitane
alors que le chant dit gharbi (occidental ?) chanté par
exemple par Khélifi Ahmed, est très proche sinon
semblable à la complainte flamenco . La légende
rapportée par les anciens voudrait qu’à la chute de
Cordoue en 1492 les habitants d’un des quartiers de la
ville, avant de se quitter, se soient promis de se
retrouver un jour et de le reconstruire. Sidi Thameur et
Sidi Slimane auraient réalisé leur vœu.
Par ailleurs, peut-être en raison de la présence turque,
on retrouve encore aujourd’hui des airs musicaux,
exécutés par la ghaita (un haut bois), semblables à
ceux qu’on écoute en Serbie et en Albanie,
anciennement parties de l’empire ottoman.
Les danses, caractéristiques de la région et uniques
dans leur genre en Algérie, tels que le saadaoui, la
danse du cheval, oumayna et autres, témoignent, à
l’instar des chants et de la musique, d’une grande
sophistication artistique qui n’ont donné lieu à aucun
travail de recherche artistique.
La malehfa quant à elle, elle est la reproduction exacte
de la toge romaine. Relevée sur la tête, elle est
devenue aujourd’hui el haik , voile spécifique à la
région. La coiffure, le guennour , une construction
savante de foulards sur la tête renseigne sur l’origine
noble la femme qui le porte, plus celui ci est grand plus
sa place dans la hiérarchie nobiliaire est importante.
L’origine de cette coiffure est par contre plus difficile à
déterminer. Malgré la diversité des populations qui se sont
retrouvées dans la ville qui a vraisemblablement servi
de refuge à des lettrés et des artist
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barhoumia281 عضو مبتــدئ
المشاركات : 36 العمر : 102 المزاج : I miss bladi نقاط التميز : 0 نقاط أعجبني : 33 تاريخ التسجيل : 01/10/2010
| موضوع: رد: la ville de Bou Saada الثلاثاء 12 أكتوبر 2010, 13:48 | |
| Salam
Je tiens a vous remercier de cet article, l'histoire de notre ville est tres riche, tout ce melange fait de notre ville une beaute qui a attire pendant des ciecles des poetes et des artistes de partout dans le monde. |
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TURKI مشرف
المشاركات : 2150 العمر : 39 نقاط التميز : 0 نقاط أعجبني : 875 تاريخ التسجيل : 01/05/2010
| موضوع: رد: la ville de Bou Saada الثلاثاء 12 أكتوبر 2010, 17:22 | |
| Merci beaucoup cher frère eddis pour ces précieuses informations concernant notre ville la cité du bonheur BOU-SAADA qui a séduit de grandes personnalités la ville des trois marabouts Sidi Slimane , Sidi Thameur et Sidi Brahim |
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Oubliable Fille عضو جديد
المشاركات : 27 العمر : 31 العمل/الترفيه : Etudiante المزاج : Patiente الإقامة : Algérie نقاط التميز : 0 نقاط أعجبني : 37 تاريخ التسجيل : 26/07/2011
| موضوع: رد: la ville de Bou Saada الثلاثاء 26 يوليو 2011, 09:41 | |
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